Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mon combat pour Toi
11 août 2008

Comme un poignard dans le coeur

Encore un de ces week-end pathétiques où je prends une balle dans le pied. J'ai cette sensation d'avoir en permanence un poignard dans le coeur qu'on m'enfonce un peu plus chaque fois, pour mieux m'achever. C'est toi qui a appuyé là où ça fait mal cette fois-ci. Une fois de plus. Tu n'as rien fait avec l'intention de me faire mal. Mais quand même.

Je le connais ce petit manège. La moindre occasion, la moindre petite fête est prétexte à une beuverie démesurée. L'alcool désinhibe, c'est connu. Après cela, tu oublies tes problèmes l'histoire de quelques heures et tu es beaucoup plus encline à faire la fête. Le souci, c'est que tu ne sais pas t'arrêter. Tu n'es pas raisonnable. Cette fois-ci, à une heure déjà très avancée de la nuit, au moment de rentrer, tu m'as planté pour mieux finir la fête avec des gens qu'on connaît à peine, aussi saouls que toi. J'ai confiance en toi, le problème n'est pas là. Le problème, c'est cette sensation que notre couple est mis de côté. Que tu ne le respectes pas. Cette sensation de solitude. Je n'ai pas l'impression de vivre avec ma femme. C'est plutôt comme si je vivais avec ma fille.

Tu es rentrée ronde comme une queue de pelle à 9h30 du matin. Je n'ai pas dormi. Entre temps, toi et tes amis « responsables » aviez pris le temps d'aller faire un tour en voiture. Tu ne conduisais pas, mais celui qui conduisait en avait bu autant que toi. Et après cela tu ne comprends pas ma colère. « Il était lucide » : ça c'est de la réponse ! Toi que j'ai pourtant connu tellement à cheval sur le sujet. Quand il s'agit des autres...

Tu voulais juste faire la fête, oublier cette vie de merde quelques heures. Que cette nuit ne ressemble pas à toutes les autres, celles où tu fais inlassablement les mêmes cauchemars. Je le conçois, évidemment... D'ailleurs, à aucun moment je ne t'ai demandé de rentrer. Mais pas comme ça ma puce, c'est pas la solution à tes problèmes. Tu dois faire attention à toi. Et à nous.

Alors tu m'as reproché mes réflexions, mon agacement, mon inquiétude, mes textos. Très peu de temps puisque ton alcool t'a très vite renvoyé dans les bras de Morphée. Après une journée au lit et la cuite retombée, tu as passé le peu de journée qu'il te restait à me faire des câlins, des sourires, des bisous....comme pour mieux me faire comprendre que tu savais que tu n'avais pas été très juste. Que tu m'aimais et que tu étais désolé de me faire souffrir. Mais que c'était comme ça et que ce n'était sûrement pas la dernière fois.

Publicité
Publicité
Commentaires
L
Merci pour tes encouragements.
L
Je ne connais pas cette situation, mais je l'imagine ô combien difficile. Alors je t'écris ces quelques mots pour te souhaiter bon courage. C'est bien de lutter pour vous deux, un jour elle comprendra et votre petite vie d'amoureux reprendra le dessus.<br /> Amicalement.
L
Merci aussi à toi sean, excuse-moi, je pensais t'avoir déjà répondu...
L
Merci de ton soutien mam'zelle, ça fait plaisir!<br /> En ce qui te concerne, je ne m'en fais pas, on sent que tu veux t'en sortir, et avec de la volonté on arrive à tout... Biz
E
Ca me touche aussi parce que ce que tu écris, mon copain pourrait l'écrire mot pour mot à mon sujet...Je suis pathétique (parfois!!)...pour ça: j'évite le premier verre...puisque je ne sais pas ou plutôt je ne sais plus être carrée là dessus...J'espère que vous allez vous en sortir de tout coeur (et que nous aussi!!!)En attendant, sâches que je t'envoie tout mon soutien...je me mets à votre place (vous nos zamoureux) un peu plus chaque jour...et...heureusement qu'on vous a....je sais , je sais ça fait pas avancer le "shmileblik" (j'ai un gros doute sur l'écriture!!!première fois de ma vie que j'écris e mot là tiens!!!!) mais bon...
Mon combat pour Toi
Publicité
Archives
Publicité