Espoirs perdus
Petit bout de femme fragile au regard qui brille,
Un caractère de feu, un sourire qui pétille.
Ironie d’une princesse qui m’attire malgré elle
Dans sa bulle tout en noir où mes idées s’emmêlent.
J’ai posé sur une feuille mes envies, mes espoirs,
Mais l’automne si ingrat n’y laisse que mon cafard.
Il emporte dans son souffle mes rêves les plus fous,
Moi je pleure, dépourvu, je tiens à peine debout.
J’idéalisais tant nos cent prochaines années,
Aujourd’hui le temps passe, l’idéal reste abstrait.
Il est long le chemin qui conduit au zénith.
Si cruel le destin quand il vous prend en grippe.
Le doute et le dépit sont donc le quotidien
De ce qu’il reste de moi au milieu de cette vie de chien.
Un corps qui déambule avec pour seuls bagages
Des attentes ridicules et un sac rempli de rage.
Une chose est sûre je l’aime et ça, ça me rend fort,
Et pour qu’un jour j’abdique il faudrait que je sois mort.
L’amour a ce mérite qu’il vous aide à défendre
Vos convictions, vos souhaits, vos songes les plus tendres.