Humeur poétique

Je broie du noir et j’ai du vague à l’âme,

Je réfléchis mais bien souvent je rame,

Je fais de mon mieux pour te rendre la vie facile,

Mais tu le sais la vie est imbécile.

Il y a ton passé qui bien souvent frappe à la porte,

Mais je me battrai : non, je ne veux pas qu’il l’emporte !

Ce que je veux c’est ce sourire et ce regard,

Ces étoiles dans tes yeux et un avenir empli d’espoir.

Toi par pudeur tu t’enfermes dans ta bulle,

Tu fais deux pas vers l’avant puis de trois tu recules.

Reste avec moi ma douce, on sera plus forts,

Ne t’isoles pas ma belle, tu aurais tort.

Tu vis de haine, de rage et de supplices,

Et dans ton sang coule un sentiment d’injustice.

Tu regardes derrière toi et comme souvent tu pleures,

Laisse moi te guider bébé, devant il y a le bonheur.

Si t’abandonnes, moi, je resterai impuissant,

C’est grâce à toi qu’on en sortira vivants.

En attendant pour me libérer j’écris des textes,

Et je plonge dans la déprime sous n’importe quel prétexte.

Meurtri de doutes, je souffre de te voir mal,

En pleine déroute, j’accuse le coup, je suis bancal.

J’sais plus où je suis et je promène un corps vide,

Moi, si jovial, je suis devenu livide.

Mais je te le promets, ma douce, je lâcherai rien,

Tu le sais c’est dur et on en voit pas la fin,

Mais je me battrai à vie pour enfin te voir heureuse,

Je donnerai tout ce que je suis pour voir ma femme radieuse.

Un jour viendra on aura gagné ce combat,

Y aura des mômes dans le jardin et sur ton visage de la joie.

Finis les cris, finies les larmes, fini ton regard blême,

On va s’en sortir ma douce, t’imagines pas ô combien je t’aime.