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Mon combat pour Toi
30 juin 2008

Pas loin du fond

Moral en berne aujourd'hui. Pas passé un super week end. Dans notre vie, il y a des hauts et des bas des bas et des moins bas. Je suis pas loin du fond.

L'euphorie du mariage n'aura pas duré bien longtemps. Tu es déjà retombée dans tes travers et ton mal-être m'affecte. Au fil des jours ta mine s'attriste, ton isolement grandit. Ton moral chute à vitesse V et entraîne le mien. Le plus dur pour moi, c'est de devoir faire comme si tout allait bien. Je sais que je dois le faire pour toi, que de me voir heureux t'aiderait. Et encore. Pas sûr. Peut-être. Mais j'ai jamais été bon comédien. Et tu le sais. Je sais pas faire semblant. S'il y a bien une valeur qui à mes yeux peut sauver toute situation désespérée, c'est l'honnêteté. Et du coup, je sais pas faire grand chose d'autre.

Faut dire que le week end passé n'a pas été d'un grand secours, au contraire. Il avait pourtant bien démarré. Samedi midi déjeuner en amoureux à la terrasse d'un café, puis après-midi ballade et farniente avant d'aller rejoindre les copains aux feux de la Saint-Jean. Rentrés à la maison vers 2h du mat'. Et là tout se complique. Tu fais de la tétanie et de la spasmophilie. Liés à tes problèmes, à ton passé. La moindre émotion difficile et trop compliquée à gérer te déclenche une crise plus ou moins violente. 9 fois sur 10 j'arrive à te calmer seul, mais celle-ci est trop forte. J'appelle les pompiers. Ils arrivent vite, te mettent le masque à oxygène et on part aux urgences. Après une piqûre de tranquilisants pour toi et deux longues heures de salle d'attente pour moi, ils te libèrent. Tu es calmée. Anesthésiée même. Le jour se lève et nous rentrons. Le quart d'heure de route est des plus silencieux.

S'en suit un dimanche déprime. Toi, épuisée par ta crise de la veille, tu passes ta journée au lit, devant la télé. Moi, le moral dans les chaussettes, chamboulé par les événements et la fatigue, je comate dans le canapé, emmitouflé dans un duvet, entre larmes et assoupissements. Je ne suis pas allé au football ce matin. Pas assez de sommeil, pas le cerveau en place, pas d'envie. Et ça, c'est mauvais signe. Parce que le football, plus qu'une passion, c'est mon oxygène, ma bouée de sauvetage dans cette situation de crise. Trois heures avec un ballon et les potes durant lesquelles ma tête se vide et je ne pense plus à rien. Quand je rentre le dimanche midi, je suis zen, libéré de tout ce stress, et prêt à affronter une nouvelle semaine de souffrances, les yeux rivés sur la "vidange" du dimanche suivant.

J'ai bien tenté la console pour me défouler, mais rien n'y a fait. Tous ces coups donnés dans le vide pour simuler tantôt un combat de boxe, tantôt un match de tennis, n'ont pas apaisé mes peines. Ce dimanche restera définitivement morne et j'irai me coucher mal dans ma peau, mal dans ma tête.

Aujourd'hui reprise du taf. Pas facile de te savoir à la maison seule et déprimante. Mais c'est comme ça. J'ai la chance d'être assez libre dans mes horaires, et je serai à la maison assez tôt. Pas la tête au boulot de toutes façons, ça servirait à rien de traîner ici.

Je suis sur une pente dangereuse. Je glisse. Je sais qu'en ce moment tu n'y crois plus du tout. Que tu as des envies d'ailleurs. Seule, sans faire de peine à personne. Surtout pas à moi. Tu ne cesses de me répéter que je mérite mieux que ça. Et ça me tue de te savoir si mal en point. Seul, avec toute la volonté du monde, je ne peux rien. Si tu rends les armes, je suis mort. On est morts. J'ai du mal à voir l'avenir positivement aujourd'hui. J'ai du mal à y croire. Je n'abandonnerai pas, ça c'est certain. Mais je me bats contre un mur et je ne sais plus comment faire. J'ai besoin de toi, dans tous les sens du terme. Pour ce combat. Pour nous construire un avenir. Pour vivre.

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Commentaires
L
Je vais m'y appliquer. Je vais me battre. Encore. Jusqu'au bout.<br /> Merci
L
Je ferai tout pour elle. Quoi qu'il arrive.<br /> Mais en ce moment quand on fait un pas en avant y a toujours quelque chose qui nous tombe sur la figure et nous fait reculer de deux. Et ça me bouffe de l'intérieur de la regarder s'enliser sans pouvoir rien y faire. C'est loin d'être facile. Mais je vais continuer. <br /> En tout cas, je te remercie encore pour tous tes messages de soutien. ça me fait beaucoup de bien de pouvoir me livrer sans devoir me soucier du regard des gens et de ce qu'ils vont penser.<br /> Vraiment merci.<br /> Biz
N
Crois-y.<br /> Encore.<br /> Crois-y pour deux.<br /> Tu l'aimes, ça se sent tellement...<br /> Aie confiance.<br /> <br /> Je te souhaite plein de courage, je t'embrasse
Mon combat pour Toi
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